Roukiata
Ouedraogo
Mon Spectacle
Roukiata met en scène avec dérision et auto-dérision son parcours, riche en péripéties, qui la mène de son école primaire en Afrique aux scènes parisiennes. Chacune de ses aventures est l’occasion d’une réflexion drôle et délicate sur les décalages culturels entre la France et l’Afrique.
Je demande la route est une traversée initiatique dans un monde de brutes. L’école n’est pas douce en Afrique pour les écoliers. L’arrivée en France est dure pour une migrante désargentée. Le parcours professionnel est compliqué pour une jeune africaine non diplômée. Mais c’est en surmontant ces épreuves que la jeune fille devient une femme maîtresse de son destin. Roukiata fait, avec Je demande la route, un retour sur elle-même et souhaite offrir une belle histoire, grave et légère, à laquelle chacun peut s’identifier.
Mise en scène : Stéphane Eliard
Collaboration artistique : Ali Bougheraba
Ma bande-dessinée
Je suis heureuse jusqu’aux larmes de vous annoncer avec des trémolos dans la voix que vous pouvez dès à présent précommander la bande dessinée « Ouagadougou Pressé ». Ce bel ouvrage, joliment édité par la maison Sarbacane est l’adaptation de mon deuxième spectacle. Elle sera disponible dans toutes les bonnes librairies le 6 octobre prochain 2021.
Pitch de l’éditeur :
« Dans sa petite chambre de bonne du 18e arrondissement, Roukiata fait son sac : demain, elle rentre chez elle, au Burkina Faso. Que prendre, que choisir, que laisser ? Comment faire plaisir à toutes et à tous, sans se faire totalement dépouiller ? … Entre jolis petits hauts colorés made in Paname Tati, que s’arracheront ses cousines, et le grille-pain deux fentes avec tiroir ramasse-miettes à offrir à sa mère, Roukiata nous raconte sa folle jeunesse, lorsqu’elle était jeune gazeuse des faubourgs Ouagalais, jusqu’à sa vie actuelle dans le “Little Africa” parisien.
On rit devant la galerie des braiseurs de poulet bicyclette, les mégères du quartier, les coiffeuses de Château-Rouge ! On succombe devant les techniques de drague des garçons choco et les ruses déployées pour feinter le papa nommé “Chien Méchant” afin de ne pas rater le bal des bacheliers… Accompagné par le dessin virevoltant et dansant d’Aude Massot, ce livre est un hymne à l’enfance, la famille, l’amitié, la différence…
on y rit beaucoup… mais pas que. »
Mon livre
Mon roman “Du Miel Sous Les Galettes” est sorti. Je suis tellement heureuse de partager ce premier roman avec vous. Je voudrais remercier ma maison d’édition Slatkine & Compagnie qui m’a fait confiance en me proposant d’écrire un livre.
J’ai l’immense plaisir de me voir décerner le prix littéraire de la PRESSE PANAFRICAINE 2020 pour mon roman. Merci à ma maison d’édition Slatkine & Compagnie, merci aux membres du jury et merci à vous lecteurs.
Ma chronique
Ma Biographie
Roukiata est arrivée en France avec le nouveau millénaire, en janvier 2000. Elle se rêvait en styliste et avait déjà commencé à dessiner en autodidacte des modèles qu’elle faisait confectionner par des tailleurs à Ouagaoudogou. Bien que passée sans transition du four au réfrigérateur, ce ne sont pas les températures hivernales de Paris qui congelèrent ce rêve mais une conseillère d’orientation qui lui expliqua qu’elle était plutôt faite pour un métier « dans le social ».
De bonne volonté, Roukiata passa donc son brevet d’aptitude aux fonctions de l’animateur (BAFA) et exerça ces fonctions dans un centre social avec des enfants en difficulté. Elle enchaîna ensuite les petits boulots : caissière dans une supérette (une semaine), femme de ménage dans un hôtel (une seule journée). En un mot, elle tira le diable par la queue ! Mais n’ayant pas renoncé pour autant à ses rêves de mode, elle défila pour des stylistes et posa comme modèle dans une école de maquillage. Séduite par le milieu du maquillage, elle s’inscrivit dans cette école l’année suivante pour en ressortir bientôt maquilleuse professionnelle diplômée. Ce n’était pas du stylisme mais c’était déjà pas mal. Après avoir fait son chemin dans une entreprise de cosmétique, elle retourne au Burkina Faso avec l’idée d’y créer sa boite de création textile. Après tout si ça ne pouvait pas se faire en France (selon la conseillère d’orientation), et bien cela se ferait au Burkina Faso. Roukiata prépara son affaire, effectua les démarches et était prête à investir de l’argent, mais, par un de ces mystère dont la vie à le secret, le projet tomba à l’eau. Et la revoilà de nouveau à Paris, sans projet mais pleine de rêves.
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